Lors du Départ d’orientation budgétaire, Sophie Romera, conseillère départementale de Grenoble 1, est intervenue pour faire part de l’attention portée par les élu.e.s UGES à l’action du Département auprès des personnes âgées et handicapées. En cohérence avec le positionnement du groupe sur la tarification 2023 Enfance et Famille, les élu.e.s UGES sont également très mobilisé.e.s sur le soutien aux établissements et services dédiés aux personnes âgées et handicapées.
L’échelle de proximité que constitue le Département est primordiale dans l’accompagnement au quotidien de ces structures et services, mais aussi des iséroises et des isérois qui les fréquentent ou les utilisent.
Sans un soutien de taille du service public, ces établissements iront aux devants de grandes difficultés et seront contraints de répercuter sur l’usager les besoins de recettes nécessaires à leur fonctionnement. Nous parlons ici des personnes âgées et handicapées.
Le contexte inflationniste actuel nous oblige : nous ne devons laisser personne au bord du chemin, ni établissement ni usager. Dans cette optique, l’évolution du forfait dépendance comprenant l’augmentation du point GIR est très positive. De même, l’incitation financière à la création d’unités personnes handicapées âgées et d’unités gérontopsychiatriques en Isère est une démarche innovante que nous saluons.
Les élu.e.s UGES espèrent que le taux d’évolution de + 1,10 % proposé par la majorité départementale répondra aux récentes revalorisations salariales dans les établissements. Néanmoins, à titre d’exemple, la baisse des financements départementaux pour les résidences autonomie votée en septembre dernier en Commission Permanente (sur laquelle le groupe UGES s’est abstenu et a alerté la majorité départementale), conjuguée à la hausse des prix de l’énergie, pourrait engendrer des conséquences directes sur les personnes âgées résidentes, qui risquent de voir leur facture augmenter de façon conséquente. C’est déjà le cas à certains endroits et nous y sommes vigilants.
N’oublions pas que les situations économiques et sociales des personnes âgées et handicapées sont loin d’être simples. Sans accompagnement fort des collectivités locales, elles ne pourraient pas se loger ou vivre décemment.
Il est de notre de notre ressort et de notre compétence d’agir, de façon ambitieuse. Nous avons, a minima, une obligation de moyens pour faire en sorte d’adoucir leurs conditions de vie, leur permettre d’oublier leurs difficultés. En somme, les protéger pour qu’ils et elles puissent vivre comme les autres. Par conséquent, le groupe UGES reste attentif et s’est abstenu sur ce rapport.