Face au difficultés dont font face les jeunes de notre Département, Amandine Germain a proposé au nom du groupe UGES, la création d’un Revenu d’émancipation jeune.
La Jeunesse est une période charnière de la construction de soi, elle a besoin d’être accompagnée. C’est dans ce sens que le groupe UGES a soutenu la majorité départementale sur plusieurs dispositifs :
- Le dispositif « Coup de pouce Jeunes »
- Le PICC devenu « Isère collégiens »
- La carte « Tatoo » – sur laquelle nous avons observé des « couacs » au début du mandat. Toutefois le groupe UGES se félicite que la majorité départementale ait finalement retenu notre proposition, qui était d’ailleurs l’un de nos engagements de campagne, de rendre cette carte gratuite pour le sport et la culture
Aujourd’hui, la situation des jeunes nous enjoint à aller beaucoup plus loin. Ils sont particulièrement impactés par les bouleversements présents : un monde complexe, la crise écologique, la situation sociale, les tensions internationales… Ces Jeunes ont besoin de retrouver confiance en l’avenir, confiance en eux, confiance dans les Institutions.
C’est dans ce sens que le groupe UGES a demandé à la majorité départementale d’être fidèle à l’engagement pris lors du Débat d’Orientation Budgétaire à travers le mantra « prévenir plutôt que guérir » et de faire de la jeunesse la grande cause départementale de l’année 2024. Nous souhaitons qu’un nouveau plan Jeunesse transversal aux différentes politiques départementales puisse voir le jour pour prendre en compte la situation des jeunes les plus vulnérables.
Plusieurs rapports parus cette année sur la pauvreté des jeunes doivent nous amener à réagir et à nous adapter. 1 jeune sur 5 se retrouve sous le seuil de pauvreté. Face à cela, le groupe UGES demande au Département de sortir de la posture et des positions de principe pour expérimenter un revenu d’émancipation pour les jeunes entre 16 et 25 ans, à faibles ressources et sans soutien familial. Ce revenu représente 500 euros sur une période de 12 mois, continue ou non. La Garantie Jeune, devenue Contrat d’Engagement Jeune (CEJ), ne peut être la seule et unique solution car ce dispositif ne correspond pas à tous les profils qui pourraient être concernés.
De nombreuses autres collectivités réagissent, le Département de la Meurthe et Moselle l’a fait cet automne – alors osons le aussi en Isère !