Les deux dernières saisons ont démontré que l’attractivité de la montagne est dorénavant bien implantée malgré la coupure liée à la Covid. Confrontées à un enneigement de plus en plus aléatoire, les communes de montagne sont astreintes à repenser leur modèle économique et à diversifier leurs activités. Elles portent déjà de nombreux projets dans ce sens car des milliers d’emplois sont en jeu.
Le Département doit maintenant soutenir les projets de partage et porter une vision à long-terme. Partager les bienfaits physiques et psychologiques de la montagne en rendant accessible l’offre d’hébergement à toutes et tous. Partager les richesses en accompagnant les plus fragiles, souvent éloignés des services publics, en agissant sur les modes de transports, en accélérant la rénovation énergétique des logements et en facilitant l’accès aux logements sociaux pour les saisonniers.
Et enfin, partager les biens communs : la préservation durable de l’eau, des sols, de la forêt et du climat, doit être ainsi au cœur des politiques départementales.
Certains sites sont surfréquentés au dépend de l’agriculture pastorale et de la biodiversité. Les lacs de montagne sont en danger à cause de la pollution et la sécheresse. Il est urgent de protéger cet écosystème en réinterrogeant les pratiques et en partageant mieux les usages.
Ces notions de partage sont essentielles pour aller vers une montagne vivante et accueillante tout au long de l’année