Créer un plan vélo ambitieux.
Entre 2019 et 2021, l’utilisation du vélo s’est fortement développée dans tous les milieux : +28% en milieu urbain, +34% dans le péri-urbain et +21% en milieu rural. Cette évolution est la rencontre de la démocratisation du vélo à assistance électrique et la mise en place d’infrastructures protégées à l’issue du premier déconfinement. En refusant de mettre en place de telles “coronapistes” et n’adoptant pas un schéma de déplacements cyclables structurant, le Département de l’Isère a pris un très grand retard.
Ce développement d’un réseau cyclable continu et sécurisé pour les déplacements domicile-travail est une priorité pour le mandat à venir. Il faut aussi sensibiliser les collégiens à la sécurité. Conjointement à cela, il importe également de concilier l’attractivité touristique du vélo (voyages à vélo sur des itinéraires remarquables, ville et villages “camp de base” près des grands cols.
Concernant le bilan de la majorité sortante, il y a un grand décalage entre les mots et les actes. D’un côté le Département a (enfin !) voté un plan vélo en février 2020, mais jusqu’à présent les actes du président Barbier font douter sur sa volonté d’avancer :
- Il a manifesté avec la droite grenobloise contre les Chronovélo
- Il a refusé la mise en place de pistes cyclables temporaires ou “coronapistes” pendant le confinement, et a soutenu le démantèlement des coronapistes grenobloises en 2021.
Notre proposition, en détail.
Nous proposons d’agir sur deux plans : sécurité des cyclistes et confort d’utilisation des voies de circulation en :
- Définissant un réseau de voiries départementales continues et sécurisées entre les grands pôles de vie du département. Nous privilégierons privilégier partout où c’est possible des voies cyclables séparées physiquement des voies automobiles avec un traitement au cas par cas de tous les points dangereux.
- Mettant en place avec les équipes éducatives un “plan de mobilités scolaires” associant les collégiens (voir l’exemple de l’académie de Versailles). Cela vise à généraliser l’apprentissage du vélo et la formation à une réelle autonomie sur la voie publique; cela sera couplé à des aménagements sécuritaires des axes d’accès des collèges, quand la demande en est faite.
Afin de poursuivre la démocratisation du vélo à assistance électrique, il est proposé de financer l’achat d’un vélo à assistance électrique pour les foyers modestes comme le fait le Département de l’Hérault à hauteur de 250€ (revenu fiscal de référence inférieur à 27 k€ en Hérault).
Un plan de promotion du tourisme à vélo sera également porté avec notamment une communication dédiée et un accompagnement financier des hébergeurs avec des projets d’aménagements d’accueil.
Comment ?
-Avec un triplement de l’investissement dans les aménagements cyclables en le portant à 10M€ / an (3.4 M€ en 2021).
-Un plan de mobilités scolaires, promotion du tourisme et aide à l’achat d’un vélo électrique : 1M€ / an