Mise en oeuvre dès 2022 d’un Revenu de Solidarité Jeune (RSJ) pour les 18-24 ans.
Aujourd’hui
La crise économique et sanitaire a mis au jour un accroissement manifeste de la précarité des jeunes adultes (de moins de 25 ans). L’arrêt brutal de secteurs traditionnellement pourvoyeurs d’emplois pour les jeunes générations en est une cause.
Les premières victimes de la crise économique sont par ailleurs les catégories de populations bénéficiant des contrats précaires (CDD et interim), en particulier les jeunes.
Le taux de chômage des 15-24 ans a toujours été très élevé.
Le taux de pauvreté des isérois était de 20% pour les moins de 30 ans et une moyenne départementale de 11%.
Les aides actuelles pour les jeunes ne couvrent pas l’ensemble des situations de précarité.
30% des jeunes sortent sans solution positive.
Notre proposition, en détails.
Le Revenu de Solidarité Jeune n’est pas un dispositif supplémentaire mais une aide ouverte aux jeunes ne bénéficiant d’aucun dispositif existant. C’est un « filet de sécurité », au même titre que l’est le RSA pour les personnes de plus de 25 ans.
L’aide pourrait prendre la forme suivante :
-une aide financière individuelle de 300 à 400 euros par mois, en fonction d’éventuelles menues ressources d’activité, sur une durée de 24 mois continus ou discontinus.
-un suivi personnalisé par un conseiller accompagnant le jeune dans son parcours et l’engageant sur les autres services ou aides existants : garde d’enfants, accès au logement, autres dispositifs d’insertion…